L’IA et le coaching

L’intelligence artificielle (IA) assiste déjà l’humain dans ses taches et ses réflexions quotidiennes. Entre curiosité et doute sur son usage pour nous assister ou peut être plus dans nos activités de coach …

L’intelligence artificielle frappe à la porte de nos pratiques de coach …

Dans le milieu professionnel, elle apporte déjà des avancées significatives qui permettent, à partir d’analyses de données plus ou moins complexes, de prédire des résultats afin d’accélérer la prise de décision, voir de prendre la décision. On la retrouve dans de multiple secteurs industriels, commercial, médical, … Elle utilise pour cela des données : récoltées via la reconnaissance d’image, l’utilisation de capteurs (IoT), les habitudes des clients, utilisateurs, … L’IA est déjà présente partout, y compris, dans le domaine privée avec l’avènement tapageur de chatGPT. Au delà même de ce phénomène, elle est déjà utilisée depuis longtemps dans nombre d’outils tel que google traduction et bien d’autres encore.

Dans le champ des pratiques , tel que le coaching professionnel, où l’interaction humaine, Coach(e) / Coaché(e) est au cœur de la relation, elle apparait à la fois comme un outil intéressant mais aussi comme une source de questionnement multiple et notamment éthique. La relation Coach(e) / Coaché(e) est, jusqu’à présent, une relation entre deux être humains pourvus de sens, ressentant chacun des émotions. Cette interaction implique des réactions uniques qui font la richesse et la puissance de la relation. Ces réactions modifient la nature de l’interaction initiale et ainsi permettent d’avancer dans le cheminement du / de la coaché(e). L’IA (la machine) est programmée pour réagir d’une certaine manière. La manière dont elle réagit répond à des règles définies délibérément. Ce choix correspond à une décision humaine, par exemple d’orienter les réactions (ou réponses de l’IA) : un ton particulier, d’exclure des réponses contrevenantes à certains style de langage ou règles conventionnelles. Ce choix doit être éclairer et transparent pour l’utilisateur afin qu’il soit conscient des limites et des parties pris éventuels.

Sur cette base les questions suivantes se posent : quelle peut être la nature émotionnelle de la relation entre la machine et l’humain ? Quel est le parti pris dans les réactions de la machine ? Ceci n’interroge-t-il pas nos identités de coach avec l’attention qui est à porter à l’éthique dans laquelle ces technologies sont développées.

Dans l’absolu, l’IA apparaît comme un outil sur lequel il possible de s’appuyer. Le coaching, désormais rentre dans le champ des possibles parmi les domaines où l’IA peut apporter une aide.
Son utilisation peut fournir des avantages à condition que l’outil réponde à des exigences correspondant à notre éthique dans un cadre précis (qui reste à définir). Elle peut permettre d’accéder à une vue externaliser différente d’une situation. Elle va aussi, peut-être, permettre de facilité l’accès au coaching en fournissant une ressource disponible aisément qui pourrait, par exemple, être déployée en entreprise.

Les usages sont potentiellement multiples mais les questions éthiques, encore une fois ne sont pas à minimiser, ces questions se posent, notamment, sur la confidentialité des données traitées, leur stockage, leur utilisation, les modèles de traitement de la données pouvant largement influencer les résultats, …

Le sujet est passionnant, je vous recommande la visualisation de la table ronde réalisée par l’IFOD : Coacher l’humain avec l’intelligence artificielle et le podcast de l’émission de France Inter “Jusqu’ici tout va bien” du 10 novembre consacré à l’IA : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/jusqu-ici-tout-va-bien/jusqu-ici-tout-va-bien-du-vendredi-10-novembre-2023-4097259

Retour au Blog : Le Blog

Tags:

No responses yet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Latest Comments

Aucun commentaire à afficher.